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Pourquoi une stratégie cyber basée sur la gestion des risques est essentielle en 2025 ?

6 janvier 2025 | Cybersécurité

En 2024, 68 % des incidents cyber ont impliqué un élément humain non malveillant, comme une personne victime d’une attaque d’ingénierie sociale ou qui commet une erreur. Partant notamment de ce constat, les entreprises sont aujourd’hui obligées de repenser leur stratégie de cybersécurité, en se focalisant sur ce qui compte vraiment : la gestion des risques.

Eh oui, définir le « risque » n’est pas juste un exercice théorique, c’est un moyen de concentrer l’énergie (et le budget) sur les points les plus critiques, au lieu de s’éparpiller en installations multiples pas toujours utiles.

Alors, pourquoi et comment mettre en place une démarche structurée de risk management ? On fait le tour de la question.

Bien comprendre la gestion des risques en cybersécurité

Évaluer les menaces et leurs impacts, c’est le b.a.-ba pour ne pas se retrouver dans le flou. L’idée est simple :

  1. Identifier les scénarios de menaces (ransomware, hameçonnage, attaque DDoS…),
  2. Évaluer la probabilité de survenue et le niveau d’impact potentiel,
  3. Prioriser les actions de protection.

Cette logique permet de mettre en avant les actifs les plus sensibles (données clients, brevets, secrets de fabrication, etc.) et de définir un plan de défense proportionné.

Plutôt que de protéger tout, tout le temps, on choisit où porter l’effort pour éviter l’hémorragie en cas d’attaque.

Bien sûr, on ne nie pas l’importance d’un socle de base (firewall, patch management, authentification forte), mais on raisonne en se demandant : « Quelles sont les portes d’entrée majeures ? », « Quel serait le pire scénario ? »… Bref, on ne se contente plus d’aligner les solutions, on mesure les risques et on réagit en fonction.

Pourquoi se baser sur une approche par les risques

Certaines entreprises dépensent des fortunes en cybersécurité, sans vraiment savoir si c’est pertinent. L’approche par les risques a le mérite de mettre en avant les priorités réelles :

  • Optimisation budgétaire : Mieux vaut sécuriser en priorité les systèmes abritant des données les plus importantes, plutôt que de multiplier les gadgets high-tech sur des serveurs peu sensibles.
  • Justification auprès de la direction : On peut démontrer clairement où l’argent va, et pourquoi tel point est plus important qu’un autre. On parle un langage compréhensible pour le business (chiffrer l’impact potentiel).
  • Flexibilité : Les menaces évoluent ? On réajuste le plan en réévaluant les risques. Plus question de se retrouver avec un énorme projet de sécurisation figé dans le temps, alors que l’attaquant du jour s’est déjà trouvé un nouveau terrain de jeu.

Cette approche permet d’envisager la cybersécurité comme un investissement plutôt que comme simple poste de dépenses. On protège les actifs qui génèrent de la valeur, on limite les pertes potentielles.

4 erreurs courantes des entreprises en matière de cybersécurité

  1. Croire que ça n’arrive qu’aux autres : « Notre secteur est trop petit pour intéresser les hackers ». Erreur ! Même les PME sont ciblées, voire préférées, car plus vulnérables.
  2. Voir la cybersécurité comme un simple coût : On voudrait un ROI immédiat, or le véritable bénéfice, c’est d’éviter les pertes colossales en cas de sinistre (données volées, rançon, image écornée).
  3. Surcharger le SI d’outils hétéroclites : Avoir un antivirus, un EDR, un SIEM, etc. c’est bien… si c’est cohérent. Mais empiler des solutions isolées sans stratégie globale, c’est se compliquer la vie et potentiellement mal gérer les alertes.
  4. Négliger le facteur humain : Une bonne partie des incidents passe par l’humain (phishing, mots de passe réutilisés, etc.). La formation et la sensibilisation sont pourtant des boucliers peu coûteux et très efficaces.

L’importance d’un cabinet expert en cybersécurité

Toutes les entreprises n’ont pas de RSSI dédié ni une armée d’experts internes. Un cabinet spécialisé en cybersécurité peut donc être une excellente solution, puisqu’elle apporte :

  • Vision globale : Il ne s’agit pas que de technologie, mais aussi de processus, de gouvernance, de conformité. Un consultant expert sait prendre en compte tous ces volets.
  • Méthodologies éprouvées : Plutôt que d’improviser, on s’appuie sur des référentiels ou des standards (ISO 27001, NIST, etc.).
  • Accompagnement stratégique : Le but n’est pas juste de colmater les brèches actuelles, mais de bâtir un plan d’évolution durable.
  • Retour d’expérience : Travaillant pour divers clients et secteurs, un cabinet peut proposer des bonnes pratiques inspirées d’autres contextes, ce qui évite de réinventer la roue à chaque fois.

Cet accompagnement externe permet de sortir la tête du guidon et de se poser les bonnes questions.

A ce sujet, le cabinet de conseil en cybersécurité Fidens est particulièrement reconnu en France pour son expertise dans la gestion des risques Cyber.

Mise en place d’une gestion des risques efficace

Bonnes pratiques

  • Cartographier les actifs et les risques : Savoir où se situent les données critiques, comprendre les menaces associées.
  • Scorer les risques : Pour prioriser, on évalue l’impact (financier, réglementaire, réputationnel) et la probabilité.
  • Plan d’action : Réduire, transférer (assurance cyber), accepter ou contourner le risque selon la situation.
  • Revoir régulièrement : Un risque peut diminuer ou augmenter dans le temps, selon l’évolution de l’entreprise ou des cybermenaces.

Outils et normes à adopter

L’intérêt de ces référentiels, c’est qu’ils fournissent un vocabulaire et des étapes claires pour structurer la démarche, éviter le freestyle et l’approximation !