En publiant son rapport du 3 mai 2016 sur les données personnelles de santé, la Cour des comptes était formelle : malgré une base de données de santé étendue, la France affiche un retard considérable quand il s’agit de faciliter leur accès.
En effet, la caisse d’Assurance-maladie détient le monopole de ces informations, rendant difficile toute exploitation privée, ce qui entrave les avancées et recherches en matière de santé publique et empêche d’optimiser le fonctionnement du système de santé.
Et comme pour confirmer le diagnostic de la Cour, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, vient d’annihiler le projet d’assurance au comportement « Vitality » lancé par l’assureur italien Generali, en rappelant l’interdiction pour les compagnies d’assurance de consulter les données de santé… de leurs clients.
Pour lire l’article de Lucie Salomon