Épinglés en janvier pour leur manque d’actions contre les conflits d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques, les doyens des facs de médecine et d’odontologie ont voté un texte commun.
« L’indépendance de la formation médicale à l’égard des intérêts particuliers ne se négocie pas, c’est un enjeu de santé publique », affirme, dans son préambule, la charte éthique et déontologique adoptée le 7 novembre par les doyens des facultés de médecine et d’odontologie.
Ethique professionnelle, conflits d’intérêts, formation à la déontologie des étudiants, financements reçus des industries, etc. : ce texte paraît neuf mois après que l’association Formindep a révélé que seules neuf facultés sur trente-sept avaient pris des initiatives pour garantir à leurs étudiants l’indépendance vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques. Le document doit maintenant être voté dans chaque faculté française.
Pour lire l’article de Séverin Graveleau